Je suis une femme

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« Je suis une femme », voilà le petit sujet d’écriture que me donna hier- à point nommé – une amie chère. Je vous le donne à mon tour, à vous qui lisez cette page. Habitués ou non à manier la plume: faites parler les femmes! J’espère de nombreuses voix de femmes (même si vous êtes un homme )! Au plaisir de vous lire.

*

Je suis une femme. Un morceau du monde se repose dans ma main. Et tout au fond de moi, bien au-delà de la conscience, et bien plus loin que la liberté, il y a la cohorte des Femmes depuis l’aube des Hommes. Que le fardeau est lourd !

Je suis une femme fatiguée de vouloir être libre.

Je suis une femme et toutes mes mères ont inscrit dans ma chair un courage trop fier. Je dois lutter contre moi-même. Je suis mon propre bourreau.

 

Je suis une femme et si je ne l’étais pas, il m’arriverait parfois de tout laisser aller, sans moi.

 

Mais je suis une femme et il y a un morceau du monde dans ma main.

Je suis une femme et je serai libre seulement quand je pourrai déposer ce trésor, confiante, dans la main de l’Homme. Juste pour me reposer un peu.

 

 

Lien vers les autres « Je suis une femme »:

Lien vers un magnifique poème, et un très beau blog

Lien vers une femme fantasmée, séduisante, angoissante?

Et vous, quelle voix de femme voulez-vous donner à entendre?

10 commentaires sur “Je suis une femme

  1. Je suis un homme. Je tiens, hérité de la longue longue longue lignée de mes mâles aïeux, un petit bout du monde dans ma main. Et j’ai aussi, sous mes pieds, un petit bout du monde (hérité idem de la longue longue longue (glong glong glong fait l’écho) lignée de mes malzaïeux).
    Je ne veux pas me plaindre -pas mon genre- mais c’est fatiguant des fois : d’abord, ça en fait, des petits bouts de monde. Ensuite, si je veux me dégourdir les pieds, je dois faire attention à ne pas les reposer sur le petit bout du monde d’à côté du mien. Et puis c’est pas non plus super pratique, le bout de monde dans la main, quand je veux me gratter la tête. Je pourrais le confier à la Femme pour me reposer un peu. Oui, mais non : galant d’abord ! Et puis si elle me l’égare, mon petit bout de monde ? Ou si elle me rend le sien à la place ?
    Pas simple.
    Alors j’ai trouvé une combine (malin !) : je met le bout du monde dans ma poche. Cette poche là. ou celle là ? Ou alors dans le tiroir de gauche ? Ou alors où ? Ou où ?

    (faribole écrite sans moquerie ni ironie, avec juste un sourire)

    Aimé par 1 personne

        1. En même temps, mon bonhomme, héritier pas dégourdi, embarrassé d’un demi lopin, auto-proclamé galant qui prend la femme pour une étourdie mais qui ne sait plus ou sont ses propres poches….
          avec de tels clichés, c’est une pochette-photo qu’il nous faut :))

          Aimé par 1 personne

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