Quelques jours salutaires, nichés dans la grande maison ardéchoise. J’y retrouve quelques mots laissés sur un cahier, il y a quelques années, lors d’un ancien passage. Confidence.
![IMG_5463[1]](https://lesnarinesdescrayons.files.wordpress.com/2017/04/img_54631.jpg?w=656)
Aulueyres Bel Aulueyres
Bruit de l’eau et bruissement des feuillages abondants
Les frimas hivernaux laissent place au chant des oiseaux
Sur la rivière généreuse et vive
Et que vivent tes galets tes libellules tes enfants qui jouent.
Il y a les ânes du pré et la grande famille à retrouver
Retraite assaillie de beauté
Élégance et douceur des journées
Terrasses jardins chemins ont le goût de l’enfance et de la liberté
L’adulte qui revient sur la terre ancestrale
Jadis enfant courant dans les cailloux
Redevient âme libre pelle et seau à la main.
Le maître, l’homme amoureux de la maison sublime
Demeure à la mémoire émue
Lui
Froid et passionné à la fois
Vécut par et pour Aulueyres
Et le fit vivre autant.
Aulueyres pour le passé et le présent
Nous te dégustons doucement
Au soleil du printemps.
![IMG_5467[1]](https://lesnarinesdescrayons.files.wordpress.com/2017/04/img_54671.jpg?w=656)
Les narines des crayons 
Merci pour ces beaux mots et cette élégance ardéchoise chère à nos coeurs. Aulueyres restera dans nos mémoires bien après nos passages, nos vacances, nos souvenirs.
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Je n’aurais su le dire aussi bien. Terre immuable dans la pierre et Nos chairs s s’en souviennent..
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Beau ! Quand on sent dans les mots un amour vivant. J’ai un personnage qui se souvient d’un jardin ardéchois où pousse un hêtre pourpre. 🙂
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Oh ce n’est tres travaillé ni tres raffiné. J’avais laissé ces mots dans un cahier de consignes, il y a deux ans. C’était étonnant de les retrouver alors que je les avais oubliés. Mais ils disent un peu ce que ça me fait d’être là…il y a des arbres verts de lumière ici, et d´autres pourpres, tu y aimerais la végétation offerte par la rivière !
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Justement, parfois « pas très travaillé » mérite autàt d’être lu que « raffiné ». Les mailles sont encore lâches et une lumière passe que l’on sent fraîche et vive.
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Tu es si gentille! J’aurais aimé avoir des mots plus beaux pour ce lieu d’exception, mais pour l’instant , il y a ceux-ci. Je chercherai encore!
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Tes photos me font rêver, rêver. Les terrasses sur la colline, l’accent des cyprès (perfection), et cet arbre rouge, là, à droite, est-ce un hêtre ? Trop foncé peut-être ?
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Je ne peux pas te dire… mais modifierai ôarticle en rentrant, pour ajouter des photos, qui ne diront pourtant pas l’épaisseur et les contrastes de mes sentiments pour cette maison, celle de mon grand-père…
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Voilà Quyên, je suis retournée à Aulueyres et j’ai demandé autour de moi le nom des arbres, me souvenant de ta question (l’arbre rouge est un érable). Tous ces noms sont venus nourrir mon dernier billet qui tourne encore autour de ce lieu dont je n’arrive exactement à représenter ce qu’il est pour moi.
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Merci Clémentine, j’ai lu ton article et regardé les belles photos – c’est un lieu très spécial et on comprend l’intérêt de ton grand père pour l’endroit !
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La passion, pourrait-on dire!
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En fait , il y aura la photo des bulles soufflées par mes filles au dessus de la rivière, perles éclatantes, colorées, épousant le vent et le cours de l’eau. Elles se promènent et sont aussi délicates, multiples, lumineuses et fragiles que mes émotions ressurgies… Ces bulles mériteront un article, je crois!
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Ardéchois coeur fidèle.
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Certains lieux nous asservissent… « c’est un trou de verdure où chante une rivière… »
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🙂
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« ce n’est tres travaillé ni tres raffiné ». Tu le sais mais le lecteur l’ignore (enfin, l’ignorait). D’ici, écrit en 10 minutes il y a deux ans ou peaufiné six mois d’affilée, je m’en fiche : et je ne sens pas le « pas raffiné » mais la fraicheur, la justesse, l’émotion et la joie d’être là et pas ailleurs (même si des ailleurs feront naitre ça chez d’autres).
bref merci de nous le faire partager !
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Merci, M. Paresseux😉
Heureuse de donner un peu de cet émerveillement…
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Et merci de ton regard indulgent! Je vais mettre d’autres photos dans l’article, quand je pourrai, pour donner une idée de cet endroit…
Et je vais chercher d’autres mots pour sonder ce qui me lie à cette maison aussi puissamment, et qui n’est pas seulement l’émerveillement et les souvenirs heureux de l’enfance. Tout n’est pas si lumineux, et cela compte aussi. J’y cherche, je crois, un vide du passé que je ne sais comment combler…
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