Maison de verdure,
Ombres et clartés d’hier –
Mon opacité.
***
Ta beauté béante
Perce le temps de lumière –
Trou de l’eau qui chante.
***
Souffle du passé,
Voilà ma profonde attache –
Réconciliation.
***
Aulueyres – Des haïkus et des photos
Les narines des crayons 
Merci. Pour les vers, les pierres, les arbres, la rivière, la colline, la mesure de la pierre déplacée en chair d’eau, l’équilibre du paysage saisi dans son printemps. Nourriture.
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Oui c’est si beau. On s’y perdrait, non?
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Oh ! Ces paysages embellis par la main de l’homme qui a su se faire légère !
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Oui, des siècles d’une même famille qui dirigea un moulinage, et qui sut maintenir son unité dans la nature, qu’elle a respectée, aimée, rendue plus douce et plus vivante… C’est un lieu très émouvant. Mais il a ses fractures, invisibles et pourtant fortes.
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Merci pour cette belle promenade au coeur de la nature et de tes magnifiques vers. Le fait simple de lire tes mots et d’observer ces images, apaise. J’aimerais y être. Surtout aujourd’hui où le soleil me manque.
Où est-ce ?
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C’est gentil ce que tu dis sur mes petits haïkus. Je m’y essaye depuis peu, ce n’est pas un exercice facile!
Aux tréfonds de l’Ardèche, au pied des hauts plateaux cévenols. La grande maison sublime de mon grand-père et d’avant lui. C’est l’ancrage familial depuis plusieurs siècles. C’est beau, riche et empesé à la fois d’un passé qui appuie parfois comme une aiguille. C’est un peu ce que je raconte dans « Adoubé par la montagne »
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Cela donne envie d’y être et ce que je dis n’est pas gentil, c’est sincère ! 🙂
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merci!
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