Je marche à travers cette rue-là qui fut mienne.
Empreinte longiligne, angles qui se souviennent.
Je me sens nouvelle à ce qu’il me reste à vivre,
Eclats de bitume entremêlés d’amours vifs,
Visages, surgissez comme l’herbe glissée
Dans un trottoir, comme mon cœur dans le récif
De mon passé aux lumières ressuscitées.
Le jour écartelé de présent m’est donné
Pour mes souvenirs que les murs ont transpirés,
Que chaque chose incarne – asphalte chair ridée,
Pour mon regard guéri de ne plus être vierge
A la vie ; Par l’horizon tremblé qui me livre
A son parcours – grand mystère semé d’auberges.
Je prends les fenêtres les prénoms les regards,
L’amour qui darde le monde – vaste clarté,
Je prends cette rue, je marche vers le hasard :
Je suis ouverte à tout ce qu’il me reste à vivre.
J’adore ! Les vers sont magnifiques et je dois avouer que j’ai l’impression d’être dans la rue du premier appartement où j’ai habité… Ah, la nostalgie…
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Un très grand merci à vous pour votre lecture!
Traverser une ancienne rue, un ancien quartier fait une étrange sensation: c’est un peu comme une porte entre le passé et l’avenir!
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Une sorte de retour aux sources …
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Oui, Tout à fait! Un retour aux sources qui ouvre à l’avenir…
Merci d’être venu me lire, vous qui n’avez sûrement pas une tête de chien triste en vrai 😀
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Allez savoir …
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Le mystère est un grand charme!😀
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