Dans la caisse généreuse que vous tendez
Les fruits d’été gorgés d’eau et de terre nourrie
Des mains sans peur qui s’y plongent et la prient :
D’un lien très simple ils sont les gages consacrés.
Offrande rouge foisonnante dans le seau bleu
Faite à nos corps bénis de soleil et de pluie,
Fraises vous colorez le monde comme un jeu
– Cache-cache sous les feuilles, secrets abris.
Pour le rouge et le blanc et le sucre fondant
Des desserts alanguis à l’ombre des tilleuls
Odes se font en chœur nos silences gourmands,
Tandis qu’abondamment se dressent les glaïeuls.
Quel merveilleux fruit, en effet, qui mérite qu’on le chante et le mette en vers.
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surtout les fraises cueillies dans les jardins, et celles données comme geste d’amitié…
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Oh oui, certainement Clémentine : un cadeau qu’on reçoit. Du monde ou des autres.
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Voilà un poème gouleyant à souhait. J’adore la dernière strophe et voilà, il me vient soudain une furieuse envie de fraise ! Merci pour le partage 🙂
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Héhé, tu sais ce qu’on dit des envies de fraise! Je plaisante, bien sûr 😉
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Oui, y aurait il un polichinelle dans le tiroir ? 😉
Ce n’est pas forcément un joufflu qui braille, ce peut-être une idée en germe ! 🙂
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Ah ah ah! Mais c’était une plaisanterie sur ta propre envie de fraise! Ici, point de bébé en prévision, mes deux filles me comblent plus que largement! Des idées, oui, des idées… qui germent tranquillement! Bises Nadia!
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Je sais, mais j’avais envie de te taquiner. Bon dimanche à toi ! 🙂
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