Au matin les yeux ouverts
L’enfant qui n’a pas rêvé
Rêve
Dans son pépiement
Se déplie
La grande page
De sa nuit
Rêves
Au matin les yeux ouverts
L’enfant qui n’a pas rêvé
Rêve
Dans son pépiement
Se déplie
La grande page
De sa nuit
Les narines des crayons 
Le jour
sans attendre la nuit
endort son immature réalité
L’enfant ferme ses yeux
un rêve construit.
N-L
J’aimeAimé par 1 personne
pfu ! là je dis plus rien.
je reste coi.
et j’applaudis !
J’aimeAimé par 1 personne
C’est ma fille, la poétesse qui s’ignore. Moi je sue sang et eau pour tenter de rendre une vague idée de ce qu’elle offre de beauté.
J’aimeAimé par 1 personne
Et… qui a fait la poétesse ??
(sang et eau, oui, mais bon faut ce qui faut)
J’aimeAimé par 1 personne
Ah… moi j’ai fait une petite fille (Avec sang et eau, c’est inévitable), pour le reste, j’ai l’impression que beaucoup de choses se passent sans que j’y aie la moindre part!
J’aimeAimé par 1 personne
Oh, joli… et doux comme l’éveil de l’enfant… j’aime beaucoup 🙂
Et tu te trompes ce n’est pas juste une vague idée. Tu es à l’écoute.
J’aimeAimé par 2 personnes
Merci Laurence! Les récits de faux rêves au petit dej sont un moment plus que délicieux!
J’aimeAimé par 1 personne