Merci Clémentine ! Oui, ces photos me parlent intimement. 🙂 Elles me rappellent aussi un passage de mon Hirondelle. Allez, je commets la faute de goût de me citer moi-même (pardon). « Les fins de journées dans la nuit de l’hiver, lorsque s’installe un silence ouaté et que sous l’accablement se tisse une intimité inavouée mais brûlante, comme si l’heure avancée, sonnant la fin de la comédie, faisait doucement tomber les masques. C’est alors une ambiance propice à la confession et il arrive que s’y abandonnent quelques élèves, ceux-là mêmes qui d’habitude se tiennent sur leurs gardes et montrent les dents, confiants que l’obscurité qui déjà mure les fenêtres et noie les couloirs emportera leurs mots dans ses profondeurs où ils s’engloutiront sans retour. » 😉
Oui, ce passage de ton livre m’a parlé au coeur! Les fins de journées dans la nuit d’hiver: plus rien ne tient: ni le cours, ni les masques 😂
Je trouve aussi que l’intimité qui s’installe avec les élèves résonne plus que jamais quand la salle se trouve vide, comme sur la photo, à 8h30. Le calme tient lieu de brouhaha, et se mêlent plaisir ( fainéant) et déception du RDV manqué, mais les liens tissés semblent se matérialiser dans la classe vide.
Et la neige qui commence juste à blanchir le monde impose sa douceur.
Merci! Oui, « la fenêtre en miroir » (avec les néons qui semblent passer à travers).
Il est rare que mes photos vaillent quoi que ce soit, mais ce moment-là avait quelque chose de particulier. Je suis contente d’en avoir une trace.
étrange, non?
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Oui.
Déception et douceur s’emmêlent entre les pieds de chaise et le silence.
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Merci Clémentine ! Oui, ces photos me parlent intimement. 🙂 Elles me rappellent aussi un passage de mon Hirondelle. Allez, je commets la faute de goût de me citer moi-même (pardon). « Les fins de journées dans la nuit de l’hiver, lorsque s’installe un silence ouaté et que sous l’accablement se tisse une intimité inavouée mais brûlante, comme si l’heure avancée, sonnant la fin de la comédie, faisait doucement tomber les masques. C’est alors une ambiance propice à la confession et il arrive que s’y abandonnent quelques élèves, ceux-là mêmes qui d’habitude se tiennent sur leurs gardes et montrent les dents, confiants que l’obscurité qui déjà mure les fenêtres et noie les couloirs emportera leurs mots dans ses profondeurs où ils s’engloutiront sans retour. » 😉
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Oui, ce passage de ton livre m’a parlé au coeur! Les fins de journées dans la nuit d’hiver: plus rien ne tient: ni le cours, ni les masques 😂
Je trouve aussi que l’intimité qui s’installe avec les élèves résonne plus que jamais quand la salle se trouve vide, comme sur la photo, à 8h30. Le calme tient lieu de brouhaha, et se mêlent plaisir ( fainéant) et déception du RDV manqué, mais les liens tissés semblent se matérialiser dans la classe vide.
Et la neige qui commence juste à blanchir le monde impose sa douceur.
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Très beau parallèle ! Le dehors métaphore du dedans ou l’inverse. La fenêtre en miroir.
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Merci! Oui, « la fenêtre en miroir » (avec les néons qui semblent passer à travers).
Il est rare que mes photos vaillent quoi que ce soit, mais ce moment-là avait quelque chose de particulier. Je suis contente d’en avoir une trace.
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