L’hiver me déserte en même temps que les mots
– A tout ce qui frémit que pourrais-je ajouter?
Je garde des grands froids nos trois haleines
Ensemble fleurissant la fenêtre
Et février fondait nous nous étions glissées
Dans les interstices du ciel
Nos cheveux se touchaient
Silencieux
Derrière la fenêtre
Mes filles étaient
Encore un peu
A moi
Les narines des crayons 
Très beau !
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Merci Joséphine! Doux souvenir…
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Nostalgique et doux.
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Oui… une des douceurs de l’hiver: mes filles😊
Maintenant, elles sont comme des herbes dans un champ: elles se font longues, et libres. C’est une autre joie (mais tu sais bien!).
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Les doux souvenirs que l’on garde tels des trésors.
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Oui, cela tient chaud à l’âme.
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La douce odeur des cheveux de nos enfants… ^^
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Oh oui… un élixir puissant de bonheur!
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Je vous vois toutes les trois, on dirait trois soeurs. 🙂
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🙂😘
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