Je vais frôlant les ombres
Et courbe mes regards
A la rondeur du soir
Tandis que dans l’air baigne
Bleu le silence des arbres
Il n’y a plus de bruit
Que pour moi
Dans ma main pèse dense
Un lingot de patience
Et quand mûre la terre pousse
Ses pétales de nuit
Mon souffle au ciel jardine
Le grand pré des étoiles
Les narines des crayons 
le jardin des étoiles ? ça te promet une belle récolte !
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Sauf pour celles qui n’existeront plus au moment de leur floraison, les vilaines…
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les fleurs séchées ont un parfum (ténu, certes), les étoiles éteintes ont bien le droit d’avoir un éclat.
c’est drôle, mon dernier texte regarde pile dans l’autre direction 🙂
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oui! J’adore ton escargot d’ailleurs. L’attention portée à la réalité de l’escargot et l’élévation de la description me font penser à Francis Ponge et m’enchantent complètement. Pour finir,d ans mon poème, il y a quand même les sauterelles qui voisinent l’escargot, mais elles sont déjà aériennes, c’est vrai.
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Ah, les sauterelles, c’est de l’aérien, du mouvement, du chant (ah non, ça c’est les grillons 😦 ) et ça va très bien dans un jardin d’étoiles…
Mais je n’ai rien contre l’aérien ; d’ailleurs, tiens, mon prochain texte sera aérien (pas celui de dimanche, recette oblige)
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Tu paresses dans toutes les dimensions dis-moi! (Moi mon prochain texte est celui que je viens de poster, aucune idée de ce qui voudra bien s’écrire ensuite! Mais mon prochain tas de copies, lui, ne fait pas le mystérieux, il est sur mon bureau😰 d’ailleurs j’en ai deux Ou trois pour Toi 😉👍🏻😘
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c’est qu’après avoir raconté le point de vue de l’escargot, il m’a paru correct de donner la parole à la laitue (mais chute !)
pour tes copies, merci, mais non merci… As-tu un escalier ? il parait que ça marche assez bien 🙂
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J’ai une maison de plein pied, sinon tu penses bien que…. (nan mais sinon je voulais dire que j’ai des contes du dernier mot en cours de fignolage et que je te les donnerai corrigées bien sûr😉)
Quant aux laitues, elles ont tendance à etre si bavardes qu’on ne les écoutent plus. On a bien tort car elles plein de choses à nous dire. Heureusement que tu leur tends l’oreille! J’ai hâte de te lire 😋
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Le lingot de patience m’intrigue et me donne à penser. C’est vrai que la patience est à la fois précieuse et pesante …
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Oui… il y a des instants qui imposent la patience comme un trésor. Et la joie de le sentir dans sa main côtoie alors le frémissement du mouvement intérieur qui, par habitude, voudrait encore se jeter en avant. (Je ne suis pas sûre d’être très claire…)
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Je vois ce que vous voulez dire : la main comme frein à l’impatience … C’est en tout cas une image insolite et neuve.
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