Mon silence est
Noueux comme la route
Mais
Les arbres font des lignes
Dont certaines se penchent
Et d’autres s’attendrissent
Les ailes
Dans les feuilles du ciel
Écrivent
Sur la verte page d’avril
Un poème
Que je n’écrirai pas
Mon silence est
Noueux comme la route
Mais
Les arbres font des lignes
Dont certaines se penchent
Et d’autres s’attendrissent
Les ailes
Dans les feuilles du ciel
Écrivent
Sur la verte page d’avril
Un poème
Que je n’écrirai pas
Tout beau !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci!
J’aimeJ’aime
Tout en finesse… J’aime beaucoup cette « verte page d’avril ».
J’aimeAimé par 2 personnes
Merci Andréa! mais ce sont seulement les oiseaux qui travaillent😉
J’aimeAimé par 1 personne
Tu as bien fait de ne pas écrire un poème que tu n’écriras pas. C’est beau ce texte.
J’aimeAimé par 1 personne
🙂
Ca fait longtemps qu’il tournait dans tous les sens sur les pages de mon carnet . J’ai fini par le laisser s’envoler comme il était. Merci de ton passage, Anne!
J’aimeJ’aime
Un poème malgré toi très graphique…
J’aimeAimé par 1 personne
🙂 merci Alma!
J’aimeJ’aime
Un poème qui me rappelle celui-là :
Le pic-vert et très délicat.
Il frappe quatre coups de bec.
Le ver répond qu’il n’est pas là.
Le pic s’entête et d’un coup de bec
Gobe le petit ver qui n’est pas là.
Claude Roy
Tout aussi paradoxal.
Le tien avec un humour finement ciselé par le lignage des feuilles sur la page verte d’avril est une bien jolie trouvaille poétique.
J’aimeAimé par 3 personnes
Merci Jobougon, pour ta lecture, pour ton petit mot et pour ce joli poème, drôle comme tout !
J’aimeAimé par 1 personne
Les deux premiers vers me touchent particulièrement, mais tout le poème est très beau.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci!
Comme vous l’avez senti, les deux premiers vers sont le point d’ancrage, de départ du poème. Ce sont ceux que je n’ai pas cherchés, ils étaient là. Le reste a tourné longtemps avant de trouver une forme. Je ne suis pas sûre d’ailleurs qu’elle ne bougera pas encore.
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai déjà rencontré ces silences noueux, c’est très bien dit, et je comprends qu’on puisse y sentir une voie ou une voix …
J’aimeAimé par 1 personne
Le « mais » du troisième vers, voilà la clé. Ton poème me touche beaucoup.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci de ton passage, Quyên.
Tu as raison, ce « mais » est la clé…
Je suis contente que ce poème te touche.
Je n’ai écrit aucun poème depuis. La poésie est-elle seulement dans le silence du regard?
(J’ai un vers d’Eluard en tête « mon passé se dissout je fais place au silence », et puis Mon rêve familier de Verlaine, bien sûr, et Rimbaud. La poésie semble souvent une voix à la lisière du silence..)
Bref je réfléchis à clavier haut…
J’espère que tu vas bien?
J’aimeJ’aime