j’irai
dévorée de silence
et de bruit
boire – tenter de boire!
à la gorge étroite du monde
la juste voix qui monte
Une larme
Un rayon
J’irai
j’irai
dévorée de silence
et de bruit
boire – tenter de boire!
à la gorge étroite du monde
la juste voix qui monte
Une larme
Un rayon
Les narines des crayons 
A couper le souffle…
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Vraiment?
Merci Laurence de venir ici, malgré la rareté des billets… Chaque mot me semble arraché à l’impossibilité de dire quoi que ce soit. C’est très étrange.
J’espère que tu vas bien?
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Il y a pourtant beaucoup dans le peu que tu livres… et j’aime te lire 🙂
Bises Clémentine
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Merci😊
La réciproque est vraie !
😘
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En lisant en peu vite le dernier vers, j’ai lu « crayon » au lieu de « rayon ».
Quand le crayon devient rayon, la magie de Clémentine opère…
Très beau poème. Merci !
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Ah ah ah!
Merci Andrea de venir ici et de lire et de laisser un petit mot 😉😘
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Quelques mots arrachés au néant, c’est une source qui goutte à goutte désaltère nos esprits trop secs. Et j’ai encore soif 🙂
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Merci André! Les gouttes sont rares… mais je suis heureuse qu’elles donnent soif!
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Le rythme est joli, les mots sont jolis, un petit plaisir à lire.
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Merci à vous!
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Ecouter en silence produit par vos mots, merci
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