Le feu ne couve plus
les flammes sont sans voix
les braises fument au fond
leur dernière fumée
deux ans dit-on dans les journaux
à nous qui avons nos enfants
si petits
vont désormais les jours à rebours de la vie
où sont
les sacs d’air
les mots
rien pourtant ne nous sauvera
tout va
à sa perte
et nous à nos vies ouragans
deux ans seulement dit-on
tout va finir
mes filles
mes mains ne tiennent que
le silence stérile
de la terreur des lendemains
et mon amour
C’est un poème riche d’émotions. C’est vrai qu’on se sent impuissant face à ces enjeux qui nous dépassent … Mais peut-être que les prévisions sont un peu trop alarmistes ?
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J’avoue que je n’arrive pas à être optimiste sur ces questions là. Je suis terrifiée pour nos enfants…
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Je comprends … malgré tout, rien n’est jamais foutu définitivement …
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Peut être Marie-Anne…
en tout cas vos deux poèmes dans Décharge m’ont enchantée. Merci!
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Ah merci 🙂 C’est gentil !
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Ce qui a avec vos poèmes (même sans illustration), c’est que ces deux années peuvent s’élargir à tout événement qui fait écho. Je ne sais d’ailleurs pas de quoi vous parlez tant il y a de faits dramatiques en ce monde ou de drames personnels pour soi ou les autres. C’est ça la richesse de la poésie et de la vôtre en particulier, chère Frog.
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Chère Anne, je suis infiniment flattée d’être confondue avec Frog😁
Ce qui a déclenché ce texte, ce sont les deux années annoncées comme ultime délai pour inverser la tendance du point de vue du réchauffement climatique…
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Ah oui alors, quel impair … et passe ! Pardon, Clémentine. On remplace le prénom et on oublie tout sauf le compliment !
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😊☺️ 😘
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Malheureusement comme pour tout il faudra toucher le fond pour enfin réagir à ce problème inédit dans l’histoire humaine et ton inquiétude que je partage entièrement tient dans l’appréhension qu’il ne soit trop tard. Incroyable que cela ne soit pas le souci majeur de tout un chacun et des gouvernements de tous les pays! Nous nous sommes déjà habitués dans une quasi indifférence inouïe à la disparition d’une multitude d’ insectes, à celle d’un tiers des oiseaux…
Nos sociétés modernes vivent dans l’instant, on se contente d’un bonheur immédiat et matériel sans aucune pensée à long terme, dont la philosophie pourrait être « après moi le déluge ».
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Oui Alma, c’est la passivité générale qui me met hors de moi, et j’entends tellement de monde prêts à beaucoup de changements que je me dis que l’impulsion ne serait pas si dure à donner si les géants de la finance n’avaient pas à y perdre sur le moment…
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Comme tu dis: sur le moment car ensuite ces géants retrouveraient vite leurs billes et nous les nôtres au point de vue santé déjà et ensuite au niveau des emplois. Peut-être même qu’on n’aurait même plus besoin de traverser la rue pour trouver un emploi;)
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Oui, il y a Tout à gagner. Les sacrifices ne seront que temporaires. Pourquoi cela n’est-il pas une évidence pour tous?
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Merci pour ce poeme, merci pour ces commentaires !
Effectivement à deux doigts du cataclysme, que nous avons initié nous- même , nous continuons , nous continuons…
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Et nos mots n’y changerons rien…
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