Longe les orgues
longe
la paroi te regarde
toi qui passes qui ne fais que passer
Longe longe le grand basalte
qui te regarde
et le soleil
Tu portes dans ta chair le lit de la rivière
les galets blancs comme des grappes de souvenirs
plus vieux que ton amour
tu portes les volcans
les vies
tu portes tout cela ne faisant que passer
Tu longes les orgues froids dans le soleil d’octobre
écoutant leurs murmures et ton cœur
voudrait prendre
maintenant
la vraie mesure du monde
Tu foules pour l’aimer
la terre
cette terre dont tu es faites
dont tu ignores tout
dont tu devines à en pleurer
tout ce que tu ne sais pas
Marche marche l’automne et son grand chalumeau
viennent rougir
de flammes de vigne vierge
et de lumière
tes élans vers le ciel
.
Il y a un bel élan dans votre poème, vers la nature, vers les éléments …
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Merci Marie-Anne. Les mots sont jetés un peu rapidement après un court séjour et une grande marche sur la terre dont je viens…
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C’est un très beau poème ! Il mériterait d’être publié en revue et en recueil également.
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Vraiment?! Merci en tout cas, votre remarque me fait très plaisir!
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Vraiment, oui ! Je suis sincère ! Bonne journée !
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☺️
Bonne fin de journée à vous aussi!
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Orgues basaltiques d ‘ automne … Superbe !
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Oui, l’Ardèche est merveilleuse!
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