Lorsque la nuit demeure
aux lèvres
aux commissures des yeux
suspendue et entière
elle échappe
au monde qui veut la vendre
la définir une fois pour toutes
– quelques sous pour la nuit merveilleuse
achetez
elle n’est pas fragile
elle est en plastique
et le cadre est offert! –
elle étreint seulement
immobile et muette
celui qui se contente
d’aimer
sur le fil du souffle
son mystère d’eau fraîche
ainsi la nuit échappe
à son effritement
Les narines des crayons 
la nuit n’est pas à vendre ? mais alors elle n’a pas de prix, il faut vite la coter en Bourse !
🙂
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Ça doit valoir cher, une chose sans prix, c’est tellement rare!
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c’est comme tes poèmes… rares et sans prix 🙂
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Surtout pas prêts d’être cotés en bourse 🤣
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Les marchands de nuit sont-ils des marchands de sable ou des Morphée qui s’ignorent ? Beau poème, en tout cas !
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Merci! j’avoue qu’il n’est pas fini, je crois que je vais encore le reprendre, mais cela m’aide à y voir clair de le mettre ici. Bizarre…
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Oui, je comprends. Quand on publie un texte, on arrive à prendre plus de recul dessus …
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Pas manqué, il a bougé. J’espère ce moment où l’on se dit que l’on ne peut plus rien changer…
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