nous avons marché dans la lumière des arbres
le jour entre les branches
s’échevelait
sa fougue avait la fraîcheur de l’enfance
qui glissait sous nos pas
les troncs nus
hilares et souples
enroulaient le tissu fragile du ciel
puis le rendaient –toujours
nous avons brûlé dans ce jeu blanc
qui n’était pas le nôtre
l’écorce, la douce écorce, nous aura-t-elle aimés ?
Sous « le tissu fragile du ciel », des mots délicats.
🙂
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Merci 😊
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C’est un beau poème. J’aime l’image de la lumière « échevelée » à travers les arbres …
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Merci beaucoup Marie-Anne! 😊
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J’aime beaucoup « les troncs nus hilares et souples enroulaient le tissu fragile du ciel » très belle image !
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Merci beaucoup!
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