il faut bien regarder
s’en aller la rivière
et la mousse changeante
des arbres
répondant à l’été
les tempes de basalte
ici
ont la force du souvenir
mais dans le lit de l’eau
laissons la joie
sous l’écorce blanche des pierres
se coule
la longue larme d’un dialogue
qui s’interrompt
Joli ! Les mots cernent au mieux ce paysage. Le « lit de l’eau » sonne particulièrement bien.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci! Tout va au bruit de la rivière, là bas…Les mots me rendront-ils la maison que je laisse ?
J’aimeJ’aime
Magnifique. Bravo ma chérie. Merci pour les belle photos des filles dans la rivière. Gros bisous mamounetteEnvoyé depuis mon appareil mobile Samsung.
J’aimeAimé par 1 personne
J’aime comme ce poème chante simplement, sincèrement. Et quelle photo ! La vue depuis la maison perdue ?
J’aimeAimé par 1 personne
Oui! Nous venons d’y passer les deux dernières journées. Quel émerveillement et quelle déchirure.
J’aimeAimé par 1 personne
C’est beau ! j’adore : »La mousse changeante
des arbres
répondant à l’été »
J’aimeAimé par 1 personne
Merci!
J’aimeJ’aime
Une petite larme rejoint le ruissellement de l’eau ❤
J’aimeAimé par 1 personne