c’est un rêve
l’été a brûlé les fenêtres
le basalte patiente
à côté de moi
ailleurs d’autres parlent
tranquilles
– comme si ce n’était pas la dernière fois!
dans la cuisine
des rayons fous apportent
le goût de la montagne chaude
je ne dis rien
je fais une salade immense
de lumière
c’est un rêve qui persiste
sous ma peau de pluie
c’est un rêve qui refuse
que je m’en aille
J’aime bien, Clémentine, les rêves qui refusent que nous partions.
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Que c’est beau « le goût de la montagne chaude ».
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Merci! Cet endroit, cette maison, cette nature… sources inépuisables de beauté.
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