la nuit a dans nos gorges
déployé doucement
ses racines humides
l’aube fond
dans ce temps sans rivage
où les mots se dissolvent
les arbres du printemps
fleurissent le silence
Où les mots se dissolvent
la nuit a dans nos gorges
déployé doucement
ses racines humides
l’aube fond
dans ce temps sans rivage
où les mots se dissolvent
les arbres du printemps
fleurissent le silence
Les narines des crayons 
oh, cette fois c’est sûr, revoilà le printemps !
pour preuve, le poème qui a fleuri ici 🙂
pour montrer que je garde mon esprit critique affuté, je dirai qu’à mon avis tu pourrais te passer du 2e vers de la seconde strophe. ça donnerait :
« l’aube fond
dans ce temps sans rivage
où les mots se dissolvent »
🙂
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Oui tu as raison! Je modifie! Merci M. Paresseux! Je t’embrasse et espère que tu vas bien.
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ça va comme ça peut dans ces temps incertains,mais ça fait plaisir de te lire:)
tu viens jouer à l’agenda ironique (tu as encore deux jours 🙂 ??
(https://carnetsparesseux.wordpress.com/2020/04/02/en-avril-decouvre-le-fil-agenda-ironique-davril/)
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J’essaye! Cela a été vraiment intense, les semaines d’enseignement à distance, additionnées à l’enseignement en présence pour mes 2 filles. Depuis que je suis en vacances, j’essaie de m’occuper un peu de la maison… mais j’ai envie d’écrire! Et ça me dirait bien de jouer avec vous 😉
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Silencieux ce printemps, ou plutôt la Nature qui s’éveille est plus bruyante des cris d’oiseaux , des bzzbzz des insectes et si les arbres ne font pas de bruit, ils sont fiers de leur parure ! 😉 Joli texte ❤
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Oui, le printemps est merveilleux dans le silence des hommes.
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