blême lueur maintenant
c’est l’aube
qui très doucement brûle
l’encens des rêveries, ces silhouettes – tu sais ?
dont le contour échappe, ces fleurs aux noms de nuit
poussées entre les branches
immenses
du désir
-je voudrais que tu saches –
dans le ciel trempé
dans les sentiers déserts, dans les champs qui reposent
sur les flancs un peu tristes de janvier sous la pluie
l’essence nocturne des secrets flotte
odorante et tenace
C’est beau !
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Merci! Je file voir l’agenda ironique 😉
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