Moi je brandis les syllabes contre rien
D’autre que le vent
Contre quoi se battre sinon l’oubli ?
Je brandis les syllabes
Franchement c’est idiot
Les mots n’ont aucune mémoire
Seuls les arbres sont
Cernés de souvenirs
Moi je brandis les syllabes contre rien
D’autre que le vent
Contre quoi se battre sinon l’oubli ?
Je brandis les syllabes
Franchement c’est idiot
Les mots n’ont aucune mémoire
Seuls les arbres sont
Cernés de souvenirs