Collage numérique # 11 – Série limitée — Épaisseur sans consistance

via Collage numérique # 11 – Série limitée — Épaisseur sans consistance

Très grand merci à Andréa pour ce beau collage, gai et gourmand, vif et un peu fou dont le clin d’oeil me va droit au coeur.

Il faut aller voir sa superbe série de collages, plus surprenants et poétiques les uns que les autres en cliquant ici.

Non d’une pipe en boîte, voici l’heure de choisir son lampadaire

Fin du délire ironique de décembre, clôture des bottes de cuir, on range les sirènes, on ferme les pommes d’api. Maintenant, on lit, on rit et on vote (Pour rappel, la consigne était ici):

-pour vos 3 textes préférés,

-pour le prochain GO qui aura la charge ô combien difficile de nous faire démarrer 2018 sur les chapeaux melons.

Avant cela, j’ai à coeur  de remercier ceux qui ont fait vivre cet agenda de décembre en écrivant, ou en lisant, ou les deux, car vraiment, ce rendez-vous est un bonheur.

A ce titre, je remercie Anne qui a très largement contribué à la réussite de ce mois de décembre, et de nombreux autres avant celui-ci. Il ne vous a pas échappé qu’elle quittait la planète blog pour l’instant parce que la vie lui joue un vrai sale tour. Sa présence vive et gaie nous manque déjà. Bien sûr ce dernier tour de l’agenda 2017 lui est entièrement dédié et vos textes sont à l’image de son incroyable humour, oui, celui-là même qui a donné du sel à notre petit monde de mots pendant un sacré moment.

C’est donc l’esprit lourd que je vous invite à lire des textes légers et drôles à souhait.

Bonne lecture et bons votes à vous, étranges sirènes et charmants lampadaires. Vous avez jusqu’au 26/12 à midi pour vous décider!

Vous pouvez lire en cliquant sur la boite à camembert :

La réincarnation d’une Patte dans l’Encrier

N’oubliez pas le croco etc de Laurence Délis

Objets trouvés de Victorhugotte

R’né de tous pays, de L’Ecrevisse

Chers étudiants, toujours de l’Ecrevisse, très inspirée ce mois-ci

Il fallait que je t’en cause, de Patchcath

Une enquête inédite de Sibélius, fume toujours etc… de Anne de Louvain-la-Neuve

Lettre d’adieu, de La Licorne

Le testament, de Les Narines des Crayons

Le Melon d’Archimède, de Jobougon

Rien de va plus, de Iotop

Cotillons, flonflons et puis couic, et la suite Non d’une pipe en boîte, de Carnets Paresseux.

Le Tour du Monde de Glomérule Néphron arrive sur le fil du fil tendu pour notre plaisir!

Vous pouvez voter pour vos 3 textes préférés en vous accrochant à la statue romaine:

Enfin, vous désignerez le mandaté à l’ironie 2.0 pour janvier 2018 en cirant le parapluie de ma grand-mère’:

Nous nous retrouvons pour analyser les statistiques juste après Noël pour lequel je vous adresse mes vœux les plus sincèrement loufoques.

Le testament – Agenda ironique de Décembre

https://annedenisdelln.files.wordpress.com/2017/11/agenda-ironique-nov-2017.jpg

A vous, (dont je me fiche comme de mon arrière grand chien à la mode romaine, mais c’est tout de même triste de partir sans faire de testament dans lequel malgré tout je m’efforcerai de dire la vérité,)

 

(Étant agonisant, vous pardonnerez les soubresauts de mon langage qui, de plus en plus, déraille comme la boisson dans son bocal. Quant aux prothèses en abondance,  ma foie de volaille, je n’y peux rien. Et puis, ça vous arrivera, à vous aussi. Merci de votre malédiction.)

D’abord je sais bien comment vous allez m’enterrer. Ce ne sera pas très simple (puisque vous aimez les chihuahuas)  mais assez rapide, comme l’autoroute et comme d’habitude : cotillons – flonflons – couic.  Salut la marmelade.

Et puis, au réveil, vous aurez la soupière en carafe. Çà aussi, ce sera comme toujours. C’est triste de penser que ma mort n’aura rien d’original. Pomme d’api.

 Je sais aussi ce qu’on dira de moi: « Tu nous as collé au lampadaire comme une pomme accrochée à sa botte en cuir. On a  bien mis un an à se débarrasser de toi ! Et avec ça, pas un rond, ni rouge, ni vert, rien! que des ennuis ! Bon ventre ! » Personne n’échappe à vos langues de pipe, c’est la couture, chez nous.

C’est pas que j’ai le melon jaune moi, je sais bien que je n’ai pas toujours été à la hauteur d’échelle, mais enfin, c’était pas si pire. Et le prochain, là, le petit nouveau, celui qui débarquera de son Get 27 à la seconde, oui à la seconde où j’aurais passé la cruche en l’air, cet ado blanc comme un chiffon propre, il ne fera pas mieux, pas pire. Seulement, vous allez croire en lui, le temps de quelques rasades de champagnon des bois. Vous allez tirer des plans sur la maison des voisins, et rêver. Rêver…comme des limaces un jour de grève. Quelques minutes tout au plus. Une souris verte et puis voilà.

Après, vous prendrez de bonnes distributions, et le champagnon aidant, elles seront de plus en plus incroquables, mais tant pis, ce sera le moment ou jamais pour cramer. J’imagine déjà vos messes :

  • Je ne vendrai plus la boite en fer avant de l’avoir jeté par la fenêtre.
  • Finie la cigale, j’arrête ! et la colle aussi !
  • Il ne faut plus prendre les parapluies pour des sirènes (et vous rajouterez, convaincus et convaincants : « non d’une pipe en boîte ! », et tout le monde sera content parce que les pipes sont toujours trop aventureuses).

Ensuite, comme vous n’aurez pas encore arrêté la colle, ni le poids chichon (c’est toujours pour le lendemain ce genre de choses ; croyez-moi,  je m’y connais en jours qui passent comme vache qui pisse: c’est mon fonds de compère et ma guillotine. Tontine), ça va devenir coton comme devant. Voyez donc :

  • Il faudra prendre le bus de paner de bon froments avec les jantes qu’on aime.
  • Je ne mâterai plus de chochos là avec déchet.

Bref, je ne fais pas toute la piste, parce que vous la ferez vous-mêmes d’ici peu, et je ne la ferai pas même si, quand vous lirez ce document (qui pourtant se situe bien plus haut que sa deuxième syllabe et ne dit rien que le verre et le thé), vous l’aurez sans doute remisée aux balayettes.

Enfin, puisqu’on s’est tout dit, ou presque, et que toutes façons c’est trop rat, je vous ivre mes derniers chimpanzés :

Que 2018 vous assaisonne la cervelle comme vous m’avez  ourdi les mireilles.

 

Signé : 2017


Ecrit pour l’agenda ironique de décembre : « Non d’une pipe en boîte, il ne faut plus prendre les parapluies pour des sirènes », dont Anne a formulé la consigne en toute limpidité ici, après qu’on ait ensemble chuchoté à l’oreille des orangs-outangs.

Agenda ironique- Chapeau en bois et pomme d’api

Bon bon, vous n’avez rien compris au titre? Moi non plus. C’est Anne dont le ramage se rapporte à son lampadaire, qui explique tout ce qu’il faut faire pour participer à l’agenda ironique de décembre. Voyez comme c’est plus clair image à l’appui:

Bientôt la fin de l’année et en ce quasi-mois de décembre 2017, Les Narines des crayons et moi-même avons l’honneur de présider l’Agenda ironique du mois. Je laisse ici la parole à ma coéquipière : « Cotillons – Flonflons – Couic. ».

Voici ce que nous attendons de vous.

Laissez-vous aller, amusez-nous, amusez-vous et tentez de plonger dans le monde qui vous est proposé avec cette image. Inspiré par un chapeau melon et des bottes de cuir ? Votre texte, en prose, en vers, fable ou nouvelle devra comporter cette phrase : « Nom d’une pipe en boite, il ne faut plus prendre les parapluies pour des sirènes! ».

Votre texte sera de-ci, de-là, parsemé de quelques mots complètement inventés, de déclinaisons alambiquées ou de situations invraisemblables. Et, cerise sur la maréchaussée,  c’est que nous aimerions beaucoup, mais alors beaucoup, en plus de tout ça, qu’il soit présenté sous forme de lettre. Oui, une lettre (anadiplose pour ceux et celles qui nous suivent) !

J’ai aussi l’honneur de vous dire qu’un texte a déjà été récolté pour ouvrir cette compétition sanglante. Comme annoncé au propriétaire lui-même, il s’agit de la Patte dans l’Encrier qui avec sa non-écriture du mois précédent, est le tout premier à rejoindre les encore non-participants de cet agenda ironique qui n’avait pas encore été lancé. D’autant que vous verrez, il est complètement dans un non-sujet. C’est donc une non-tricherie. Je reconnais avoir reçu une certaine non-somme dans un paradis fiscal que je ne nommerai pas et pour lequel certains enquêteurs enquêtent ! Mais je me tais, car ma moitié de Narines n’en sait rien.

À vos souris ! Et souriez, que diable, vous n’êtes pas filmés !

Vous avez jusqu’au 18 décembre. C’est court mais fêtes obligent ! On tentera de clôturer avant le 30.

 

On attend vos propositions écrites ou non-écrites (la non participation est à la mode ces temps-ci mais on aime aussi le bon vieux texte sauce ironique). Vous les posterez en commentaire de cet article ou de celui de Anne, ici, juste là, la pièce à côté !