la nuit a dans nos gorges
déployé doucement
ses racines humides
l’aube fond
dans ce temps sans rivage
où les mots se dissolvent
les arbres du printemps
fleurissent le silence
la nuit a dans nos gorges
déployé doucement
ses racines humides
l’aube fond
dans ce temps sans rivage
où les mots se dissolvent
les arbres du printemps
fleurissent le silence