je n’ai pas d’autre voix que les feuilles
comme des larmes
dans le feu du printemps
la danse dans les branches
de la mélancolie
est de cette saison
la parole discrète
le vent innocemment charrie
un regret
je n’ai pas d’autre voix que les feuilles
comme des larmes
dans le feu du printemps
la danse dans les branches
de la mélancolie
est de cette saison
la parole discrète
le vent innocemment charrie
un regret
Au cordeau de la nuit
J’ai suspendu un à un
Mes rêves
Sous un drap de pluie brune
Ils pendent
Brisés de solitude
Et raclent le bitume
Dans leur balancement
Au cordeau de la ville
S’embrasent les fenêtres
Officiant à la place
Du faux feu des étoiles
Et pendent en silence
Mes pauvres espérances