Alors que mousse à peine
l’écume de l’aube blanche
je cherche
syllabe après syllabe
le long fil du jour
tendu entre les arbres
Mais le vent fait du monde
un immense festin
Il ne restera rien
que la nuit
où brûlent les poèmes
Alors que mousse à peine
l’écume de l’aube blanche
je cherche
syllabe après syllabe
le long fil du jour
tendu entre les arbres
Mais le vent fait du monde
un immense festin
Il ne restera rien
que la nuit
où brûlent les poèmes