L’Agenda Ironique de Juin: Objets objectifs

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Objets Objectifs

(ou Objectif Objets, cela marche aussi)

Voilà un sujet court comme certains les aiment et d’autres les abhorrent.

Alors, ayant une pensée compatissante pour ceux qui s’angoissent devant la multitude des possibles qui se confond parfois avec un grand vide tout blanc comme la page désespérée, je vous livre aussi le détail du sujet (si cela sonne un peu comme une introduction plus ou moins adroite de dissertation, vous m’excuserez, c’est la déformation professionnelle) :

Nous les fabriquons, nous les utilisons, nous les jetons. Ils sont là, partout, autour de nous. Leur immobilité silencieuse et constante habille les feux follets que sont nos vies. Parfois, nous parlons d’eux, nous les évaluons, nous les aimons… ou non. Ils sont pour F. Ponge des réservoirs poétiques inépuisables. Ponge parle, en toute subjectivité, des objets.

Mais si les objets, à leur tour, parlaient… de nous ? Imaginez la verve d’une lampe, d’une assiette ou d’une vieille godasse et son regard posé sur les humains que nous sommes.

L’ironie est, comme toujours, un ingrédient fortement conseillé !

Une petite contrainte pour la route? Vous devrez glisser à l’intérieur d’un texte en prose plusieurs alexandrins disséminés ça et là, mais qui, mis les uns à la suite des autres, formeront un poème en rimes plates, croisées ou embrassées.

 

Vous pourrez déposer vos discours objectifs ou vos objets discursifs en commentaire de ce billet, jusqu’au 18 juin à midi.

Bon courage, et je l’espère, bon plaisir!

Les narines, amusées d’avance

 

82 commentaires sur “L’Agenda Ironique de Juin: Objets objectifs

  1. Des alexandrins ? Des rimes plates, croisées, embrasées ? Aie, la poussée d’urticaire !! 🙂 Mais l’idée première me plait beaucoup.Il faut dire que les objets chez moi sont très (trop) bavards…

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  2. J’ai déjà les deux premiers alexandrins (qui ne riment pas). C’est bon ? Je peux arrêter ?

    Blague à part, ce thème me plaît et m’amuse. Je ne sais ce que j’en ferai, ni si j’en ferai quelque chose, mais l’idée me fait gamberger. C’est déjà ça, n’est-ce pas ?

    À se revoir…. 😉 et à très bientôt…

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        1. Mais non! L’abus d’alexandrin n’a jamais été mauvais pour mon humeur, au contraire! Et disons que mes élèves auraient tenté plutôt un « Madame, si on fait que 5 lignes et qu’y’a qu’un alexandrin, et que c’est pas un objet qui parle, ca ira quand même? »… Alors, décidément, non, un texte tout en alexandrins me comblerait! Mais ce qui me comblera surtout, c’est le bonheur que vous aurez peut-être en écrivant!

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