au rougeoiement du premier jour
j’ai goûté
dans le creux de mes mains
jointes pour la cueillir
l’eau pourpre de l’horizon
elle a coulé contre mes lèvres
réveillant peu à peu
l’ardeur
mais dans la cuisine
seulement peuplée de notre discrétion
était encore tapie
la nuit
Les narines des crayons 
C’est beau te faire une visite, dans la rentrée où j’ai encore du temps, et pouvoir lire ce poème. Bisous et à tout à l’heure.
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Bonjour! Merci de ta visite! Lire et écrire sont deux luxes bien rares dès que septembre approche, dès que septembre est là…
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Bon oui, tu as raison, après j’ai tants de mails que je n’ai pas le temps de lire, commenter… Je profite ce moment 😉
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elle est revenue 🙂 !!
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Je ne fais que passer, comme toujours… Les mots sont trop rares, et le temps de me promener dans WP aussi. Je n’oublie pas pourtant mon cher M. Paresseux 😉
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Bonjour Clémentine, je suis heureuse de votre retour ! Votre poème est plein de délicatesse et de fraiches couleurs.
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Bonjour Marie-Anne, je suis heureuse aussi d’avoir un poème tout neuf et de croiser des visages amis ici. J’espère que vous allez bien.
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Je vais bien, merci ! Je continue à écrire, plus ou moins selon les périodes. La recherche d’éditeurs est en cours mais toujours laborieuse. Et vous, comment allez-vous ?
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Eh coucou ! Tu es trop rare par ici et donc je suis ravie de lire ce beau poème tout doux et frais.
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C’est que j’écris très peu… merci beaucoup d’être passée 😊
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C’était le matin que tu rentrais par les collines, après une échappée nocturne ? Tu captures bien le silence du pas sur le seuil et la respiration de la maison encore endormie…
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Oui tu as bien deviné! Le moment était si particulier qu’il a fait naître un poème!
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J’adore les deux premiers couplets ! Sensualité : je vois, je goûte, j’éprouve une jouïssance pleine ! J’aurais aimé que cela continue encore et encore plus longuement !
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Merci mon amie. Je n’ai pas l’art comme toi d’écrire des poèmes longs. Les miens s’arrêtent tjrs un peu vite…
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Quel plaisir de te lire à nouveau ! C’et magnifique ! Je t’ai imaginée pieds nus, avancer à pas feutrés dans cette cuisine, et te tenir sur leurs pointes pour cueillir « l’eau pourpre de l’horizon ».
Je m’en veux toujours d’être aussi irrégulière. J’ai été longtemps absente, ton billet date de septembre et je ne sais si tu auras connaissance de mon commentaire, mais je te souhaite une belle journée !
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Merci Nadia! Je viens très peu ici aussi, et j’écris très peu. Le travail dévore ma vie. J’espère que tu vas bien? A bientôt!
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Je te comprends, heureuse de te lire, j’espère que tout se passe bin pour toi, de mon côté, ça va aussi. Reviens de temps à autre, j’ai mis une alerte sur tes articles. 🙂
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J’essaye… dur dur de tout mener de front! Mais tout de même: j’ai un petit recueil de poèmes qui vient de paraître, le premier!😊
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C’est super ! Félicitations ! 😀👌
Tu dois être émue de le tenir en main. Cest une belle concrétisation. Et tu l’as mis sur ton blog ? Bon week-end !
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Oui, je suis contente! Il commence sa vie, c’est agréable et déroutant à la fois. J’ai fait un article sur le blog pour parler de cette nouvelle: une-joie . 😀
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Dommage, mais je comprends. Je vais bien, merci et j’espère que tu remettras un article de temps à autre. Bonne soirée ! 🙂
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