Pour E., mon amie qui rend les collines plus douces
La nuit pour le poème entrebâille sa porte et je sens se tracer, sur l’écran confus que les mots font encore à ne pas être écrits, la route entre les arbres au ventre des collines.
Nos voix dans les herbages, les ciels, les amours, tissent un fil de soie où se nouent nos questions.
Gracile comme toi, ton arbre au bord du pré, et libre et je te vois, et c’est l’aube plus douce qui poursuit le chemin.
Les virages réservent dans leur balancement des mystères touffus.
Nous ne connaissons pas tous les secrets. La beauté suffit à nos petits matins.
La beauté des mots de Clémentine suffit à mes petits matins…
😉
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Merci Andrea!
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