Les mots du soirs étaient:
Perséides – centaures – hirsute – anophèle – entonnoir – recaler – calorifère – Arlequin – jardinet – ciboulette
Nous sommes bien amusés, encore une fois!
Le secret du matin s’est évanoui plus vite que les perséides, caressant à peine sa tête hirsute. Il faudra bientôt rallumer les calorifères. Seule pensée assortie sourdement à la déception d’avoir manqué l’aube. Enfuies les rêveries de l’entre-deux mondes! Les centaures sont passés, Arlequin a eu le temps de s’effacer tout à fait. Il n’y a plus que le jour cru qu’il faudra boire, à l’entonnoir, si nécessaire!
Une anophèle l’agace, vague menace dans le silence de cette fin d’été. Elle regarde dehors. Le jardinet est jaune. Tout a grillé. Il faut dire qu’elle n’a fait que rêver, au lieu d’arroser, recalée qu’elle aurait été à l’examen de la bonne jardinière!
Elle se prend maintenant à regretter la pluie dont elle a oublié le goût et le bruit, comme les odeurs mêlées d’herbe mouillée, de menthe et de coriandre. Et la délicatesse des feuilles! Et la détermination de la ciboulette! Souvenirs de printemps avant le grand feu de juillet et d’août… Il est temps, finalement, que septembre revienne!
Toujours aussi sensibles, les narines de ton crayon 🙂
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Merci beaucoup et pardon pour cette réponse tardive, mais les crayons sont débordés!😰
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😏
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il est temps, décidément, que les NarinesdeCrayons reviennent 🙂
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Si seulement! Les narines se noient dans la rentrée!
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Pétillant et joyeux, ce texte. J’adore le mot calorifère, gentiment désuet, si le temps de le rallumer ne viendra chez moi qu’en décembre, on doit cependant penser à allumer la lampe à huile de plus en plus tôt 😉
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Oui moi aussi j’aime beaucoup de mot un peu compassé.
Merci de ton passage Alma!
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Le soir fraichit : Perséides et centaures hirsutes s’entonnoirdent autour du calorifère qui fume (tant pis pour l’anophèle, recalé aux portes de l’automne).
Arlequin, au jardinet, est en quête de la dernière ciboulette.
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J’adore ta concision, si vive!
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Excellent ce jeux avec les mots ! Et en passant, je note que comme toi l’odeur de la terre mouillée me manque, vivement l’automne ! Bises la belle.
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Oui l’odeur de terre mouillée: consolation de l’automne!
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